Cautions et garanties

Derniers articles Cautions et garanties

Fusion absorption d’une société : quelle information pour la caution des dettes de l’absorbante ?

Réponse : aucune. La banque n'a pas l'obligation d'informer la caution, qui s'est engagée à garantir l'ensemble des engagements d'une société à son égard, des conséquences de la transmission universelle des patrimoines d'autres sociétés à la société garantie qui les a absorbées.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Groupe de sociétés : nullité du cautionnement donné par une SAS au profit de sa filiale

La connaissance qu’avait la société bénéficiaire du cautionnement de sa contrariété à l’objet social rend l’engagement nul à son égard.

Christine MARTIN Christine MARTIN

Formalisme de l’aval et recours contre le prêteur.

L’avaliste qui signe en précisant sa qualité de dirigeant ne s’engage pas personnellement 

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

L’argument de la disproportion de l’engagement de caution est une défense au fond

La Cour de cassation considère qu’une argumentation fondée sur l’article L. 332-1 du Code de la consommation n’est pas une exception de nullité, qui échappe dès lors à la prescription.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Disproportion manifeste du cautionnement, vers un renforcement de l’efficacité du cautionnement.

En matière de cautionnement, la disproportion doit être manifeste ce qui suppose, au jour de l’engagement, une impossibilité manifeste de faire face à son obligation avec ses biens et revenus. 

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Disproportion de l’engagement de caution : une défense au fond non touchée par la prescription.

La Banque ne peut se prévaloir de la prescription à l’encontre d’une caution qui soulève la disproportion au motif qu’elle constitue une défense au fond.   

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Cautionnement : validité de sa durée indéterminée et prise en compte des biens communs en l’absence du consentement exprès du conjoint pour apprécier sa proportionnalité

Voici une décision intéressante sur le contentieux de la validité d’un cautionnement. La Cour de cassation infléchit un peu plus sa jurisprudence, parfois drastique, pour admettre désormais le cautionnement à durée indéterminée. Sur la question de la proportionnalité, l’absence du consentement exprès du conjoint commun en biens au cautionnement n’est plus un obstacle pour apprécier la proportionnalité de l’engagement, au regard de tous les biens et revenus du couple.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Un cautionnement jugé valable si un tiers rédige la mention manuscrite ?

L’assistante de la caution qui rédige la mention manuscrite maintient la validité de l’acte de cautionnement. 

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

La sinistrabilité géographique des prêts immobiliers vue par Vivaldi IMMO

La carte des enchères de Vivaldi IMMO permet une analyse géographique de la sinistrabilité des prêts immobiliers par l’étude des biens mis en vente aux enchères publiques depuis le 1 janvier 2016.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Sous-caution : dispose-t-elle d’un recours subrogatoire contre la caution ?

Réponse de la Cour de cassation : Non. La sous-caution ne garantit pas la dette du débiteur principal envers le créancier, mais la dette de remboursement du débiteur principal envers la caution, qui a payé à sa place le créancier. De ce postulat, ce dernier n’étant titulaire d’aucun droit contre la sous-caution qu’il aurait pu transmettre par voie de subrogation, sa déclaration de créance au passif du débiteur principal ne peut pas profiter à la caution lorsqu’elle exerce son recours contre la sous-caution.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Cautionnement, sous-traitance et action directe, un recours au bénéfice de la caution.

La caution subrogée dans les droits du sous-traitant bénéficie d’une action directe contre le maitre de l’ouvrage.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Acte authentique et mentions manuscrites : ce n’est pas automatique !

Questions :   Un cautionnement peut-il découler d’une décision judiciaire ? Dans l’affirmative, doit-il comporter les mentions manuscrites obligatoires ?

Thomas LAILLER Thomas LAILLER