Derniers articles Immobilier

Bail commercial, ordonnance de référé passée en force de chose jugée, délais de paiement non respectés : Pas de double chance devant le juge du fond !

Le juge du fond qui, soumis à la revendication d’un locataire commercial ayant bénéficié de délais de paiement entérinés par une décision du juge des référés passée en force chose jugée, constate que ces derniers n’ont pas respectés, ne peut en accorder de nouveaux, même à titre rétroactif. SOURCE : Cass. civ 3ème, 11 juillet 2024, n°23-16040, Inédit A la base de ce contentieux soumis à la censure de la Cour de cassation, un commandement de payer un arriéré de loyers visant la clause de résiliation anticipée du bail, est délivré au locataire. Puis, passé le délai légal d’un mois aux…

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

Bail commercial, demande en requalification, prescription de l’action : la fraude « corrompt tout »

Il résulte de la combinaison de l’article L145-60 du Code de commerce et du principe selon lequel la fraude corrompt tout, que la fraude suspend le délai de prescription biennale applicables aux actions au titre d’un bail commercial.

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

Bail commercial, autorité de la chose jugée d’un protocole d’accord transactionnel, et absence de refacturation de la TEOM au locataire en l’absence de clause « claire et précise ».

Aux termes d’un arrêt en date du 16 mai 2024, la troisième chambre civile de la Cour de cassation juge que la signature d’un protocole d’accord transactionnel, portant accord global ayant vocation à régler tous les litiges nés de l’exécution d’un bail commercial résilié par anticipation, rend irrecevable toute demande fondée sur celui-ci. Elle rappelle enfin que la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) ne peut être refacturée du bailleur sur le preneur, qu’en vertu d’une clause « claire et précise ».

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

Bail commercial, action en restitution d’un indu échu antérieurement à vente de l’immeuble : inopposabilité au locataire de la clause de subrogation de l’acquéreur dans les droits et obligations du vendeur

Aux termes d’un arrêt en date du 16 mai 2024, la Cour de cassation juge que le locataire commercial peut agir en restitution de paiements indus effectués au titre de loyers et charges échus antérieurement à la vente des locaux objets du bail, à l’encontre de son bailleur originaire, alors même que l’acte de vente prévoit la subrogation de l’acquéreur dans les droits et obligations du vendeur.

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

Mentions obligatoires des actes de cession de titres de société à prépondérance immobilière

L’administration fiscales commente les nouvelles mentions introduites par la loi de finances pour 2024

Caroline DEVE Caroline DEVE

Bail commercial, défaut d’immatriculation et dénégation du droit au renouvellement

Il ressort des articles L145-1 et L145-8 du Code de commerce, que le bénéfice du droit au renouvellement du bail commercial est conditionné par l’immatriculation du preneur au RCS, que cette immatriculation doit s’apprécier local par local, être effectuée à l’adresse des lieux loués, et que le preneur doit être immatriculé à la date de délivrance du congé, la preuve de ces éléments incombant au preneur qui souhaite bénéficier du droit au statut.

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

Bail commercial, fixation du loyer binaire et office du juge des loyers commerciaux

Aux termes d’un arrêt particulièrement motivé et sous étude au prochain rapport annuel de la Cour de cassation, la troisième chambre civile poursuit son œuvre de construction doctrinale sur les loyers binaires

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

La preuve de l’existence et de l’exécution du bail commercial verbal

Contrairement à ce qu’une conception statutaire des baux commerciaux pourrait le faire croire, la forme écrite n’est pas consubstantielle aux baux à loyer en général. Aux termes d’un arrêt en date du 4 avril 2024, la Cour de PARIS reconnait au bénéfice du locataire commercial l’existence d’une convention verbale, qu’elle conditionne à des éléments probatoires classiquement identifiés par le droit prétorien.

Alexandre BOULICAUT Alexandre BOULICAUT

Garantie des vices cachés : présomption irréfragable de la connaissance du vice du vendeur professionnel

Cet arrêt porte certes sur la vente d’engin agricole mais rappelle la nécessité de démontrer que le vendeur professionnel, même d’un bien immobilier, se livre de manière habituelle à la vente de biens, objet du vice, afin de pouvoir invoquer la présomption irréfragable de la connaissance du vice par le vendeur professionnel

Marion MABRIEZ Marion MABRIEZ

Le congé délivré par le locataire d’un bail à usage d’habitation par courriel n’est pas régulier malgré que le bailleur en ait accusé réception.

C’est le sens de l’arrêt rendu par la Cour d’appel de CAEN en date du 11 janvier 2024, renvoyant expressément aux dispositions de l’article 15 de la loi du 6 juillet 1989.

Marion MABRIEZ Marion MABRIEZ

Servitude conventionnelle et plan de prévention des risques 

La modification de servitude conventionnelle au visa de l’article 701 alinéa 3 du Code Civil doit respecter les dispositions du Plan de prévention des risques naturels et prévisibles de la Commune

Marion MABRIEZ Marion MABRIEZ