Derniers articles Affaires / Finances

Saisie immobilière: l’irrecevabilité des contestations postérieures à l’audience d’orientation s’impose aussi au liquidateur judiciaire

Le débiteur régulièrement appelé à l'audience d'orientation n'est plus recevable à contester ultérieurement, par de nouveaux moyens, le montant retenu pour la créance du poursuivant, tel qu'il a été mentionné dans le dispositif du jugement d'orientation. Cette décision est opposable au liquidateur judiciaire, qui ne peut que vérifier que la créance déclarée est conforme au titre qui l'a constatée, mais ne peut en contester ni le principe ni le montant.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Assignation en redressement judiciaire : une créance certaine, liquide et exigible, et rien d’autre

Dans l’arrêt ci-commenté, la Chambre commerciale de la Cour de cassation dit pour droit que le créancier qui assigne son débiteur en redressement judiciaire n'a pas à justifier d'un titre exécutoire, pourvu que sa créance soit certaine, liquide et exigible.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Refus d’attribution judiciaire d’un bien hypothéqué en cas de procédure collective.

Un créancier hypothécaire demeurant impayé ne pourra pas se voir attribuer un immeuble appartenant à son débiteur faisant l’objet d’une procédure collective. 

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Conformité : leçon n°1 : une norme n’est obligatoire que si elle peut être consultée gratuitement

Par une décision du 28 juillet 2017, le Conseil d'Etat réaffirme qu'un texte réglementaire ne peut rendre obligatoire des normes qui ne sont pas accessibles librement et gratuitement. Il annule en conséquence l'arrêté du 29 février 2016 relatif à certains fluides frigorigènes et aux gaz à effet de serre fluorés en ce qu'il rend obligatoire plusieurs normes techniques accessibles uniquement sur le site de l’AFNOR contre rémunération

Eric DELFLY Eric DELFLY

Fusion absorption d’une société emprunteuse : quel effet sur le prêt transmis à la société absorbante ?

Réponse de la Cour de cassation : aucun. En cas de fusion-absorption d'une société emprunteuse, la dette entre, sans modification de sa date de naissance, dans le patrimoine de la société absorbante. Si celle-ci est mise en redressement judiciaire, le prêteur doit donc déclarer sa créance au passif.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Crédit à une entreprise en difficulté, garanties disproportionnées et responsabilité du prêteur

Une banque n’a pas pris de garanties disproportionnées par rapport aux crédits accordés dès lors qu’elle bénéficie d’un seul cautionnement, peu important que le montant de celui-ci soit très supérieur au crédit garanti.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

L’AMF et le contrôle des OPA de Mickey

L’examen des projets d’OPA par l’AMF, contrôlé par la Cour d’appel, ne porte pas sur la violation éventuelle d’obligations de droit privé.

Sylvain VERBRUGGHE Sylvain VERBRUGGHE

Plan de redressement : seul l’apurement du passif compte ?

Une cessation d’activité de l’entreprise n’exclut pas l’élaboration d’un plan de redressement judiciaire selon l’article L 631-1 alinéa du Code de Commerce ou comment éviter la liquidation judiciaire quand on n’a plus d’activité économique ?

Eric DELFLY Eric DELFLY

Loi « Sapin II » et l’on reparle du registre des bénéficiaires effectifs après la publication des décrets.

Peut-on encore être actionnaire anonyme dans une société, qui se crispe sur la lutte contre la criminalité en col blanc ? Un nouvel exemple de l’émergence de la compliance en dehors des organismes financiers et des sociétés côtées.

Laurent Turon Laurent Turon

Devoir de mise en garde de la Banque, dans le cadre d’une procédure collective l’action en responsabilité n’est pas ouverte à la caution non avertie

Dans le cadre d’une procédure collective, une caution non avertie ne peut se prévaloir de l’absence de devoir de mise en garde contre les risques d’endettement qu’elle cautionne (Article L650-1 du Code de commerce).

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Contestation de créance par le mandataire judiciaire : la réponse du créancier à une première lettre de discussion suffit pour contester la proposition du mandataire

Aucune disposition ne contraint le créancier, qui, ayant répondu à une première lettre de contestation de sa créance dans le délai imparti, ne peut être exclu du débat sur cette créance et doit être convoqué devant le juge-commissaire appelé à statuer sur la contestation, à répondre à une nouvelle lettre de discussion de la même déclaration de créance.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

La rémunération du gérant de SARL est due tant qu’aucune décision la révoquant n’est intervenue.

Par suite, seule une décision collective des associés peut la supprimer.

Christine MARTIN Christine MARTIN