Promesse synallagmatique de cession de droits sociaux : quand la date est passée, c’est trop tard…
… Nonobstant la signature d'un avenant reportant la date de réalisation.
Droit de repentir du bailleur
Le paiement des frais d’instance n’est pas une condition de validité du droit de repentir
Une promesse ayant pour objet de transférer la totalité des parts d’une société commerciale est un acte de commerce qui peut valablement comporter une clause compromissoire.
La clause compromissoire valable entraîne l'incompétence du Tribunal de Commerce.
Responsabilité du propriétaire du terrain en tant que détenteur de déchet
Selon le Conseil d’Etat, la responsabilité du propriétaire peut être retenue même en l’absence de négligence.
Notification du licenciement : la simple remise de la notification sans visa du salarié est possible…
… Pour autant qu'elle soit corroborée par le témoignage d'un autre salarié.
Liberté de mouvements des capitaux et imposition des plus values immobilières des SCI dont les associés sont non résident
Vers la disparition du prélèvement du tiers ?
Sur la qualification de « convention d’occupation précaire »
En l’absence de motif de précarité, la convention d’une durée de 2 ans, faisant suite à la résiliation amiable d’un bail commercial, est un bail dérogatoire. Le maintien dans les lieux du preneur donne naissance à un bail commercial pouvant, sur accord des parties, prendre effet rétroactivement à compter de la date d’effet du bail dérogatoire.
Exclusion d’un associé de SAS : à quelle date se placer pour apprécier la valeur de rachat des titres ?
Il y a lieu de retenir la date la plus proche de la cession future et non pas celle de l'exclusion.
La résiliation pour inexécution s’ouvre au titulaire d’un contrat administratif
Dans un arrêt du 8 octobre 2014, le Conseil d’Etat a ouvert la possibilité pour le cocontractant de l’Administration de résilier le contrat le liant à l’Administration, en cas de méconnaissance par celle-ci de ses obligations contractuelles
Inopposabilité de la vente de parts par le débiteur dessaisi et restitution des dividendes versés à l’acquéreur de bonne foi
La vente de parts sociales par le débiteur dessaisi du fait de l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire à son encontre, est inopposable à la procédure collective, et l’acquéreur, même de bonne foi, doit restituer les dividendes perçus.