Rupture conventionnelle : l’exemplaire remis au salarié doit obligatoirement comporter la signature de l’employeur.
Par suite, doit être déclarée nulle la convention qui ne comporte pas la signature de l’employeur sur l’exemplaire remis au salarié.
Barème MACRON : il est non seulement conforme à la constitution française mais également aux accords internationaux
La Cour de cassation, réunie en Assemblée plénière, émet l’avis que le barème d’indemnité plafonnée en fonction de l’ancienneté du salarié ne viole aucune convention internationale ratifiée par la France : fin définitive d’un débat.
La remise au salarié d’un exemplaire de la convention de rupture conventionnelle est obligatoire.
Même si le formulaire Cerfa mentionne que la convention a été établie en deux exemplaires dès lors qu’il n’est pas indiqué que le salarié s’est vu effectivement remettre l’un d’eux.
Prêt immobilier consenti par un employeur à son salarié : quelle incidence en cas de démission ?
La clause de résiliation immédiate en cas de démission du salarié est abusive.
Refus par la CPAM du versement d’indemnités journalières pour cause d’absence de respect des heures de sortie autorisées.
L’absence de versement des indemnités qui ne sont pas dues, ne revêt pas le caractère d’une sanction à caractère de punition.
Rupture conventionnelle : effet de la rétractation de l’employeur reçue par le salarié après l’expiration du délai.
Ayant été envoyée pendant le délai de 15 jours, la rétractation de l’employeur produit ses effets à l’égard du salarié.
Quels sont les salaires à prendre en compte pour l’indemnisation d’un salarié dont le licenciement est déclaré nul ?
La Chambre Sociale considère que le juge qui répare le préjudice résultant de la nullité du licenciement doit prendre en compte le salaire moyen eu égard aux mois exempts d’arrêts de travail pour maladie.
Action en nullité de la transaction conclue avant la liquidation judiciaire de l’entreprise, quelle Juridiction compétente ?
Compétence du Tribunal de la Procédure Collective et non pas du Conseil des Prud’hommes.
Licenciement d’un salarié protégé au terme de la période de protection.
Si les faits reprochés ont été commis pendant la période de protection, l’autorisation de l’Inspecteur du Travail est requise.
Caractérisation de l’élément intentionnel du travail dissimulé par la persistance de l’employeur à appliquer un système de décompte dont il sait qu’il aboutit à des résultats erronés.
L’existence d’un système conventionnel de quantification préalable du temps de travail ne permet pas à l’employeur d’échapper à la rémunération du temps de travail réellement accompli.
L’employeur peut être assisté lors de l’entretien de rupture conventionnelle.
Le fait pour un employeur d’être assisté lors d’un entretien préalable à la signature d’une convention de rupture conventionnelle n’entraîne pas automatiquement la nullité de cette rupture conventionnelle
Absence de validité d’une transaction mise en œuvre dans le cadre d’un accord atypique ou d’un engagement unilatéral de l’employeur.
La mise en œuvre d’un accord atypique ou d’un engagement unilatéral de l’employeur ne peut être subordonné à la conclusion de contrats individuels de transaction.