Entreprises en difficulté

Derniers articles Entreprises en difficulté

La contestation des modifications statutaires figurant dans le projet de plan de redressement par voie de continuation.

  Un projet de plan peut inclure un projet de modification statutaire, comportant notamment un projet d’augmentation de capital. Le Jugement adoptant le plan de redressement, ne fait que constater les engagements des associés, mais n’ordonne pas et ne prononce pas la modification statutaire. Pour contester cette dernière, les juridictions de droit commun sont compétentes.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Confirmation du délai de déclaration de créance pour les créanciers inscrits

La Cour de Cassation confirme que le créancier inscrit bénéficie de son délai propre de deux mois à compter de l’avertissement personnel qui lui est adressé par le mandataire judiciaire, mais également du délai de droit commun de deux mois à compter de la publication au BODACC, si ce délai expire postérieurement au premier.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Une bien étrange créance née en contrepartie d’une prestation fournie au débiteur

Une créance de dommages et intérêts n’est pas une créance née en contrepartie d’une prestation fournie au débiteur, malgré ce qu’a tenté de démontrer un plaideur.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

L’administrateur, la banque, et la double signature

Comment une banque est allée jusque devant la Cour de Cassation pour échapper au mécanisme de la double signature (débiteur + administrateur).

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

La cession forcée des titres du dirigeant de la société en procédure collective suppose une requête écrite du Procureur.

  Le Procureur est le seul organe habilité à solliciter par requête, nécessairement écrite, la cession forcée des parts du dirigeant de la société en redressement judiciaire.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Créances à plus d’un an en procédure collective, le sort des intérêts.

Si le cours des intérêts des créances à plus d’un an n’est pas arrêté par l’ouverture de la procédure collective du débiteur, les intérêts de retard ne sont en revanche pas dus si la clause qui les prévoit ne s’applique qu’en cas de procédure collective de l’emprunteur. La capitalisation des intérêts, enfin, s’applique en procédure collective.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Un seul critère à vérifier pour la conversion du redressement en liquidation : l’impossibilité manifeste de redressement

Pour convertir un redressement judiciaire en liquidation judiciaire, les juges n’ont pas à vérifier que l’état de cessation des paiements est caractérisé. Le seul critère à vérifier est celui de l’impossibilité manifeste du redressement.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Le fait générateur de la créance de remboursement d’un crédit immobilier

« L’origine » et « la naissance » d’une créance de remboursement d’un crédit immobilier se situent à la même date.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Irrecevabilité de l’action Paulienne du liquidateur à l’encontre d’une déclaration d’insaisissabilité.

La déclaration d’insaisissabilité n’a d’effet qu’à l’encontre des créanciers postérieurs à cette déclaration. Dès lors le liquidateur, qui n’agirait alors nécessairement que pour une partie seulement des créanciers, est irrecevable à exercer une action Paulienne à l’encontre de cette déclaration, dans la mesure où il défend l’intérêt commun des créanciers, et non l’intérêt de certains créanciers.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Le capital non libéré n’est pas un actif disponible au sens de la caractérisation de l’état de cessation des paiements.

Un capital social non libéré n’est ni un actif disponible, ni une réserve de crédit au sens de l’article L.631-1 du Code de Commerce, de sorte qu’il ne doit pas être pris en compte lors de la caractérisation de l’état de cessation des paiements.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL

Précisions sur l’arrêt du cours des intérêts pour « les contrats de prêt conclus pour une durée égale ou supérieure à un an ».

Une convention de compte courant, qui ne précise ni la durée de l’avance sur compte courant, ni les modalités de son remboursement, n’est pas un contrat de prêt conclu pour une durée égale ou supérieure à un an, même si l’avance a été effective pendant plusieurs années.

Etienne CHARBONNEL Etienne CHARBONNEL