Rupture du contrat de travail

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Rupture conventionnelle : Conséquence du décès du salarié survenant entre l’homologation et la date de rupture.

La créance d’indemnité de rupture nait dès l’homologation de la convention même si elle ne devient exigible qu’à la date fixée pour la rupture.

Christine MARTIN

Les limites de la liberté d’expression

La rupture du contrat de travail d’un salarié «  fondé sur la violation par celui-ci d'une clause de son contrat de travail d'animateur, poursuivant le but légitime de lutte contre les discriminations à raison du sexe et les violences domestiques et celui de la protection de la réputation et des droits de l'employeur compte tenu de l'impact potentiel des propos réitérés du salarié, reflétant une banalisation des violences à l'égard des femmes, sur les intérêts commerciaux de l'employeur, n’est pas disproportionnée et ne portait donc pas une atteinte excessive à la liberté d'expression du salarié ».

Conséquences attachées à l’irrégularité d’une procédure conventionnelle préalable à un licenciement

L'irrégularité commise dans le déroulement de la procédure disciplinaire prévue par une disposition conventionnelle ou un règlement intérieur est assimilée à la violation d'une garantie de fond et rend le licenciement sans cause réelle et sérieuse lorsqu'elle a privé le salarié des droits de sa défense ou lorsqu'elle est susceptible d'avoir exercé une influence sur la décision finale de licenciement par l'employeur.

Oublier de remettre un exemplaire de la convention au salarié ou ne pas se préserver un moyen de preuve de cette remise peut coûter cher.

La remise d'un exemplaire de la convention de rupture au salarié étant nécessaire à la fois pour que chacune des parties puisse demander l'homologation de la convention, dans les conditions prévues par l'article L. 1237-14 du code du travail, et pour garantir le libre consentement du salarié, en lui permettant d'exercer ensuite son droit de rétractation en connaissance de cause, à défaut d'une telle remise, la convention de rupture est nulle .

Motif du licenciement prononcé après refus par le salarié d’une rétrogradation disciplinaire.

Le refus d’une rétrogradation disciplinaire ne fait pas obstacle au licenciement du salarié pour insuffisance professionnelle.

Christine MARTIN

Justification du motif de licenciement : en cas de contestation, l’employeur est en droit d’invoquer toutes les circonstances de faits qui permettent de justifier ce motif.

Le motif précis et matériellement vérifiable de la lettre de licenciement peut être étayé par toutes circonstances de faits.

Christine MARTIN

Le licenciement qui suit une rétrogradation disciplinaire refusée ne doit pas forcément être disciplinaire

Le motif de rupture mentionné dans la lettre de licenciement détermine le caractère disciplinaire du licenciement peu important la rétrogradation disciplinaire qui l’a précédé 

Patricia VIANE CAUVAIN

Sanction du licenciement fondé sur l’exercice non abusif par le salarié de sa liberté d’expression

Un tel licenciement est nul et non pas sans cause réelle et sérieuse.

Christine MARTIN

Rupture du contrat d’apprentissage après la période d’essai de deux mois et indemnisation du salarié.

La résiliation unilatérale du contrat d’apprentissage par l’employeur ouvre droit au versement des salaires jusqu’au terme du contrat, ainsi que le droit aux congés payés y afférents.

Christine MARTIN

Précision sur le délai d’engagement de la procédure de licenciement pour faute grave lorsque le salarié est absent de l’entreprise.

Un délai de quatre semaines pour engager la procédure de licenciement lorsque le salarié est absent de l’entreprise n’est pas tardif.

Christine MARTIN

Nullité du licenciement et indemnisation du salarié qui ne réclame pas sa réintégration.

L’indemnisation résultant du caractère illicite du licenciement est au moins égale à six mois de salaire.

Christine MARTIN

Sort de la clause de non-concurrence non réglée par la convention de rupture conventionnelle.

L’employeur doit renoncer au bénéfice de la clause de non-concurrence au plus tard à la date de rupture fixée par la convention de rupture conventionnelle

Christine MARTIN