« LA MAFIA » : Marque attentatoire à l’ordre public
La marque semi-figurative « La Mafia se sienta a la mesa », déposée dans l’Union Européenne pour viser notamment des services de restauration, a été annulée par le Tribunal de l’Union Européenne à raison de sa contrariété avec l’ordre public.
Erreur d’appréciation de la disponibilité d’une marque
Le risque de confusion entre deux signes doit s’apprécier globalement au regard du contenu des enregistrements des marques en cause et non de leurs conditions d’exploitation effectives.
Utilisation non contrefaisante du signe « LA ROCHE-POSAY » par un hôtelier
Le signe « LA ROCHE-POSAY » peut être utilisé par des sites internet faisant la promotion de services d’hébergement, de restauration ou de loisirs sans porter atteinte aux marques notoires de cosmétiques « LA ROCHE-POSAY », dès lors qu’il correspond à l’indication géographique du lieu où se situent les prestations proposées et est de nature à informer les clients intéressés.
Mise en œuvre du service de « coffre-fort numérique »
Après six mois d’expérimentation, le gouvernement a décidé de mettre définitivement en application le service de coffre-fort numérique en précisant les obligations pesant sur les fournisseurs de services.
Franchises, bien qu’entreprises indépendantes, vous êtes soumis en tant que telles à la conformité au RGPD !
Dans le cadre de son obligation d’assistance et de conseil, le franchiseur peut gérer et traiter les données personnelles des membres de son réseau
Exclusion du domaine public de l’image d’un bien appartenant au domaine public
Les personnes publiques ne disposant pas d'un droit exclusif sur l'image des biens leur appartenant, celle-ci n'est pas au nombre des biens et droits mentionnés à l'article L. 1 du code général de la propriété des personnes publiques (CG3P). Il en résulte que l'image d'un bien du domaine public ne saurait constituer une dépendance de ce domaine ni par elle-même, ni en qualité d'accessoire indissociable de ce bien au sens de l'article L. 2111-2 du CG3P.
Marques : l’appréciation de la distinctivité ne doit pas être globale.
Le Tribunal de l’Union Européenne invalide la décision de l’Office de l’Union Européenne pour la propriété intellectuelle pour insuffisance de motivation, celui-ci n’ayant pas vérifié si la marque querellée n’était pas distinctive pour chacun des produits et services visés au dépôt.
Compteur communiquant Linky : absence de consentement à la collecte des données personnelles.
La Présidente de la CNIL a mis publiquement en demeure la société DIRECT ENERGIE de recueillir le consentement de ses clients à la collecte de ses données relatives aux consommations énergétiques par tranches de 30 minutes ou quotidiennes dans un délai de trois mois.
Nouvelle loi sur la protection des données : les Sénateurs apportent leur pierre à l’édifice.
Après l’adoption le 13 février 2018 par l’Assemblée Nationale du projet de loi relatif à la protection des données personnelles, le texte a fait l’objet d’un examen en commission au Sénat, lequel a souhaité apporter plusieurs modifications au texte initial, à commencer par l’intégration d’un régime dérogatoire au profit des collectivités.
Recours contre le transfert de données à l’étranger par Facebook
Un nom et un arrêt à retenir : SCHREMS ou comment la CJUE saisie par Monsieur Max SCHREMS, citoyen autrichien, apporte des précisions sur la notion de consommateur, sur la possibilité d’engager une action collective au sein de l’Union Européenne, tout en précisant les droits de Facebook à transférer les données personnelles de ses utilisateurs aux Etats-Unis.
Adoption du projet de Loi sur la protection des données personnelles par l’Assemblée Nationale
Dans le cadre de la procédure accélérée engagée par le Gouvernement, le projet de loi sur la protection des données personnelles, destiné à adapter le droit français au Règlement général sur la protection des données, vient d’être adopté par l’Assemblée Nationale.
DARTY : 100 000 euros d’amende pour défaut de protection de ses données clients
La formation restreinte de la CNIL a prononcé une sanction pécuniaire de 100 000 euros à l’encontre de la société DARTY pour ne pas avoir suffisamment sécurisé ses données clients lorsque ceux-ci effectuent une demande en ligne de service après-vente.