La baisse significative des commandes est non fautive en cas de crise du secteur
Lorsque la rupture brutale des relations commerciales établies résulte d’un évènement extérieur et indépendant de la volonté des parties, elle n’entraîne pas la responsabilité de son auteur. Tel est le cas d’une baisse significative et brutale du nombre de commandes imposées par la situation conjoncturelle affectant le marché en question.
Privilège du for du consommateur dans le cadre d’une action collective
L’Avocat Général près la CJUE vient de rendre des conclusions aux termes desquelles il estime qu’un consommateur, en droit d’intenter une action contre son partenaire contractuel étranger devant les Tribunaux de son domicile, ne peut pas faire valoir, en même temps que ses propres droits, des droits ayant le même objet, cédés par d’autres consommateurs domiciliés dans le même Etat membre, dans d’autres Etats membres ou dans des Etats tiers.
Adoption d’un règlement européen sur la protection des consommateurs contre les escroqueries du commerce en ligne
Le Parlement Européen a adopté un nouveau règlement visant à accroître le niveau d’harmonisation en matière de protection des consommateurs dans l’environnement numérique, comprenant un renforcement des pouvoirs des autorités nationales chargées de surveiller les pratiques illicites du commerce en ligne.
Distribution : Piqûre de rappel : l’adhésion forcée à une association de commerçants est nulle
Pour être membre d’une association, il faut avoir rempli un bulletin d’adhésion. Toute autre forme d’adhésion est irrégulière.
Concurrence déloyale par la diffusion en ligne d’une décision de justice favorable
La publication d’une décision de justice dépassant les mesures de publicité autorisées par le Juge est susceptible de constituer un acte de contrefaçon si la présentation qui en est faite peut amener les tiers à se tromper sur ses motifs ou sa portée.
Rupture brutale d’une relation commerciale intra UE
La juridiction compétente pour trancher le litige : après le revirement partiel de la Chambre Commerciale de la Cour de Cassation, le casse-tête continue pour trouver la bonne juridiction.
Pratique anticoncurrentielle et groupe de sociétés
La société mère est présumée responsable des pratiques anticoncurrentielles de sa filiale. Elle peut toutefois échapper à la sanction en apportant la preuve que sa filiale détermine de façon autonome sa ligne d’action sur le marché.
Franchise : champ d’application de la portée de l’information précontractuelle
La clause d’exclusivité visée par l’article L 330-3 du Code de Commerce doit s’apprécier selon le Pôle 5-4 de la Cour d'Appel de PARIS au regard de l’activité exercée au titre du contrat en cause et non pas de l’activité globale, même si elle est concurrente de celui qui s’engage.
Franchise : proportionnalité de la clause de non concurrence
Comment le Pôle 5-4 de la Cour d'Appel de PARIS contourne l’article L 341-2 du Code de Commerce et ajoute aux textes pour reprendre sa jurisprudence antérieure.
La gestion d’affaires, quasi-contrat, ne relève pas de la prescription biennale édictée par le droit de la consommation
La gestion d’affaires ne relève pas de la prescription biennale édictée par l’article L. 137-2 du code de la consommation (devenu L. 218-2), laquelle ne vise que les actions liées aux biens et services fournis contractuellement aux consommateurs.
Saisine du Médiateur National de l’Energie et suspension du délai de prescription
La suspension de la prescription de l’article L122-1 du Code de l’énergie ne prend pas fin à l’expiration de la durée règlementaire de la mission du Médiateur, mais à compter de la recommandation de ce dernier.
Les actions en dommages et intérêts du fait des pratiques anticoncurrentielles
Le principal apport du dispositif concerne l’aménagement des règles de preuve : sont créées au bénéfice des victimes des pratiques anticoncurrentielles des présomptions qui facilitent la preuve non seulement du fait générateur de la responsabilité du défendeur à l’action en dommages et intérêts, mais aussi du préjudice.