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Saisie immobilière et TEG, le débiteur ne peut arguer d’une erreur en sa faveur !

Le débiteur saisi ne peut arguer d’une erreur sur la stipulation du TEG au cours de la procédure de saisie immobilière si celle-ci n’est pas en sa défaveur.

Jacques-Eric MARTINOT

Pas de faute de la banque sans anomalie apparente sur un chèque.

Ne comporte pas une anomalie apparente, un chèque faisant mention de deux bénéficiaires dès lors qu’ils sont écrits de la même main sans rature et qu’un bénéficiaire est identifiable 

Jacques-Eric MARTINOT

Une cession de créance par bordereau à titre de garantie ne vaut pas paiement de la créance

Lorsqu'elle est effectuée à titre de garantie et sans stipulation d'un prix, la cession de créance professionnelle par bordereau transfère à la banque cessionnaire la propriété de la créance cédée

Un commandement aux fins de saisie vente ne sera pas caduc à défaut d’exécution.

Le commandement de payer aux fins de saisie vente ne sera pas frappé de caducité, mais cessera de produire ses effets si, dans un délai de deux ans, aucun acte d’exécution n’est intervenu.

Incompétence du Juge de l’exécution dans l’appréciation de la négligence du créancier.

Le Juge de l’exécution n’est pas compétent pour apprécier de la responsabilité du créancier au regard de sa négligence dans ses devoirs de créanciers.

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Saisie au décompte imprécis : Les bons comptes font les bons amis !

En présence de plusieurs titres exécutoires constatant des créances distinctes, l’acte de saisie attribution doit contenir des décomptes distincts en principal, intérêts et frais.

Jacques-Eric MARTINOT

La cession Dailly à l’épreuve de la procédure collective du cédant.

Le cessionnaire d'une créance professionnelle qui a notifié la cession et qui bénéficie d'un recours en garantie contre le cédant et sa caution doit justifier d'une demande amiable adressée préalablement au débiteur ou de la survenance d'un événement rendant impossible le paiement. 

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L’inscription d’une hypothèque conventionnelle constitue un commencement d’exécution, peu importe son auteur.

Si l’inscription d’une hypothèque conventionnelle constitue un commencement d’exécution, les débiteurs et cautions ne pourront se prévaloir de son caractère perpétuel.

Jacques-Eric MARTINOT

Proportionnalité du cautionnement au regard de l’époux commun en bien.

La proportionnalité de l’engagement de caution de l’époux s’apprécie tant au regard de ses biens propres que des biens communs au couple.

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Rupture abusive en matière de crédit bancaire.

La Banque n’est pas contrainte de mettre en place d’un crédit non expressément promis, de renouveler un concours précédemment consenti ou d’en augmenter le plafond.

Jacques-Eric MARTINOT