COVID 19 : comment gérer les cas contacts au travail ?
Précision sur la gestion des cas contacts en complément du protocole national pour la santé et la sécurité des salariés en entreprise.
COVID 19 : nouvelles caractérisations des salariés dits « vulnérables » permettant le placement en activité partielle
Deux critères cumulatifs sont désormais nécessaires pour le placement en activité partielle des personnes vulnérables.
Conséquences de la requalification en CDI d’un contrat de travail intérimaire, à l’égard de l’entreprise utilisatrice et de l’entreprise de travail temporaire
L’entreprise utilisatrice et l’entreprise de travail temporaire doivent être condamnées in solidum à supporter les conséquences de la requalification, à l’exception de l’indemnité de requalification dont l’entreprise utilisatrice reste seule débitrice.
Obligations et responsabilités du donneur d’ordres
« Les salariés mis à disposition par une société de droit étranger exerçant une activité salariée sur le territoire français et les certificats E101 leur étant retirés, sont soumis à la législation française. La société donneuse d’ordres informée de la situation irrégulière des salariés et s’abstenant d’enjoindre à l’entreprise de droit étranger de faire cesser la situation, est tenue solidairement avec l’entreprise de travail temporaire au paiement des indemnités pour travail dissimulé »
Erreur d’adressage de la mise en demeure de l’URSSAF : quelles conséquences ?
La nullité est encourue sans que soit exigée la preuve d’un préjudice.
Les conséquences du défaut d’organisation des élections partielles
Il appartient au salarié de démontrer l’existence d’un préjudice lorsque, l’institution représentative du personnel ayant été mise en place, des élections partielles doivent être organisées du fait de la réduction du nombre des membres élus de l’institution représentative du personnel, les salariés n’étant pas dans cette situation, privés d’une possibilité de représentation et de défense de leurs intérêts.
Faute de l’employeur à l’origine de la menace pesant sur la compétitivité de l’entreprise
« L’erreur éventuellement commise dans l’appréciation du risque inhérent à tout choix de gestion ne caractérise pas à elle seule une faute de l’employeur rendant sans cause réelle et sérieuse les licenciements pour motif économique. »
Le non-respect des préconisations du médecin du travail constitue des éléments de nature à supposer un harcèlement moral.
L'employeur qui confie de manière habituelle au salarié des tâches dépassant ses capacités physiques, au mépris des prescriptions du médecin du travail, mettant ainsi en péril l'état de santé de son salarié, commet un harcèlement moral.
Portabilité pour les salariés d’entreprises en liquidation judiciaire : la Cour de Cassation revoit sa position
La Cour se prononce en faveur d’une interprétation stricte des dispositions de l’article L911-8 du Code de la Sécurité Sociale réaffirmant leur caractère d’ordre public.
Conséquence de l’absence d’organisation de la visite de reprise au retour de congé de maternité de la salariée.
La visite médicale de reprise après un congé de maternité n’a pas pour effet de différer la période de protection contre le licenciement jusqu’à la date de sa réalisation.
Quand le licenciement d’un salarié ayant saisi le Conseil de Prud’hommes n’est pas automatiquement nul.
Le seul fait qu'une action en justice exercée par le salarié à l'encontre de l'employeur soit contemporaine d'une mesure de licenciement ne fait pas présumer que celle-ci procède d'une atteinte à la liberté fondamentale d'agir en justice.
Du bon usage du droit d’alerte
« L’exercice d’un droit d’alerte fondé sur le mode de calcul des indemnités compensatrices de congés payés des salariés intérimaires, n’entre pas dans les prévisions de l’article L2313-2 du Code du Travail »