Recours en restauration de brevet, dans quels délais ?
Le délai du recours en restauration des droits du propriétaire d’un brevet contre une décision de déchéance du directeur de l’INPI pour défaut de paiement d’une annuité est déterminé par la loi en vigueur au jour où cette décision a été rendue,
Droit du salarié de refuser de céder ses droits d’auteur
Le salarié ne peut se voir imposer la signature d’un contrat emportant cession de ses droits patrimoniaux d’auteur au profit de son employeur, si cette cession n’a pas été prévue dans son contrat de travail initial en des termes suffisamment précis quant à l’étendue et la contrepartie financière de la cession.
La protection renforcée des marques renommées
La marque jouissant d’une certaine renommée bénéficie d’une protection supérieure, en ce que la contrefaçon peut être caractérisée par la reproduction ou l’imitation de cette marque, même pour des produits et services non similaires à ceux désignés dans l’enregistrement et en l’absence de tout risque de confusion dans l’esprit du public considéré.
Détermination de l’originalité d’une création de mode
Un vêtement ou un accessoire de prêt-à-porter peut être éligible à la protection par les droits d’auteur, quand bien même les éléments le composant soient connus, car issus du fonds commun de la mode, dès lors que leur combinaison présente un caractère original.
Condamnation pour usage du nom de domaine expiré d’un concurrent
Le fait de réserver le nom de domaine d’une société concurrente, bien que tombé dans le domaine public, peut constituer une faute constitutive de concurrence déloyale, dès lors qu’une telle démarche est de nature à faire naître une confusion dans l’esprit du public entre les deux sociétés, dans le but de capter la clientèle de la société antérieurement titulaire du nom de domaine.
La bonne foi peut sauver de la contrefaçon
Une société anciennement autorisée à utiliser la marque d’un tiers dans des annonces publicitaires ne saurait être tenue responsable d’actes de contrefaçon à raison de la persistance de telles annonces, si elle rapporte la preuve qu’elle a tenté d’en obtenir la suppression.
Refus d’enregistrement d’une marque tridimensionnelle pour défaut de caractère distinctif
Les juridictions européennes font preuve d’une analyse particulièrement stricte du caractère distinctif des marques tridimensionnelles, constituées par l’apparence du produit lui-même, partant du postulat que le consommateur moyen n’a pas l’habitude d’identifier l’origine des produits en se fondant sur leur forme ou sur celle de leur emballage.
Le projet de loi pour une République numérique ou l’adaptation du droit à l’internet
Issu d’un processus de consultation directe des citoyens, le projet de loi adopté le 26 janvier 2016 par l’Assemblée nationale vise à adapter le droit à l’ère du numérique par le soutien à l’innovation et aux nouveaux modèles économiques, l’ouverture élargie des données, la protection accrue des personnes, le renforcement de la loyauté des plateformes et le déploiement de l’accès à l’Internet.
Entrée en vigueur de la Directive rapprochant les législations des Etats membres sur les marques
Une nouvelle Directive européenne, entrée en vigueur le 12 janvier 2016, devrait réduire les domaines de divergence au sein du système des marques dans l’ensemble de l’Europe, tout en conservant la protection des marques au niveau national en tant qu’option attrayante pour les demandeurs.
Entrée en vigueur prochaine du Règlement sur les marques de l’Union européenne
Le Parlement européen et le Conseil ont adopté le 16 décembre 2015 un Règlement apportant quelques modifications et adjonctions au Règlement (CE) n°207/2009 ayant doté l’Union européenne d’un système propre de protection des marques, afin d’en accroître son efficacité, sa cohérence d’ensemble et de l’adapter à l’ère de l’internet. Il entrera en vigueur le 23 mars 2016.
Usage de la marque d’un tiers dans le code source : absence de contrefaçon
L’utilisation, sans autorisation du titulaire, d’une marque reproduite dans le code source d’un site ne peut être considérée comme un usage contrefaisant de la marque, dès lors que le signe n’est pas utilisé pour désigner des produits et services et n’est par ailleurs pas accessible à l’internaute qui a consulté le moteur de recherche en saisissant la marque en cause.
Infractions de presse : irrecevabilité de l’action contre la seule société éditrice
Le demandeur doit obligatoirement assigner le directeur de la publication, seul susceptible d’engager sa responsabilité en qualité d’auteur ou de complice des infractions de presse, s’il entend obtenir au civil la garantie de la société éditrice au paiement des condamnations qui pourront être prononcées au titre des dispositions de la loi du 29 juillet 1881.