TEG : pas de sanction quand l’erreur n’est pas en défaveur de l’emprunteur
La banque ne peut être sanctionnée si l’erreur portant sur le TEG ne vient pas au détriment de l’emprunteur.
TEG et assurance-crédit, les obligations préalables du prêteur.
La Banque qui octroie un prêt doit préalablement au calcul du TEG s’informer sur le cout de celui-ci.
TEG : Le sort des intérêts dus au titre du capital libéré progressivement
Les intérêts déterminables doivent être pris en compte dans le calcul du TEG, que ces derniers concernent la période de préfinancement ou la libération progressive du capital
TEG et procédure collective, une action divisible permettant au Juge du fond de statuer
L’incompétence du juge commissaire pour trancher une contestation sur l’admission des créances déclarées, ses pouvoirs se limitent à l’examen de la contestation.
L’assurance vie doit être prise en compte dans la détermination du TEG.
La Banque, en imposant la souscription d’une assurance vie, modifie l’assiette de calcul du TEG.
TEG : la différence inférieure à la décimale entre le TEG mentionné et le TEG réel n’entraîne pas la nullité du taux conventionnel
La banque a droit à l’erreur, mais dans la limite de la décimale. L'article R.313-1 du Code de la consommation applicable à la cause (aujourd’hui R.314-2) doit s’analyser non pas comme la détermination du degré de précision dans l'expression du TEG et les modalités d'application d'un chiffre arrondi, mais bien comme une marge d’erreur admissible au profit de la banque.
TEG : Point de départ de la prescription
La Chambre Commerciale de la Cour de Cassation procède à un revirement de sa jurisprudence sur le point de départ de la prescription de l’action en nullité du TEG, et s’aligne désormais sur la position exprimée depuis longue date par les Chambres Civiles.
Stipulation d’un TEG erroné
Erreur de la banque en votre faveur : la stipulation d’un taux d’intérêt d’un contrat de crédit prévoyant un TEG erroné n’est pas nulle, lorsque le taux invoqué par l’emprunteur est inférieur à celui stipulé.
Clause « 360 » : baguette magique du débiteur ?
Avatar du contentieux sur le TEG, le contentieux sur le calcul des intérêts des contrats de prêts par référence à une année dite « lombarde » (année théorique de 360 jours), tourne au cauchemar pour les banques, avec en toile de fond des emprunteurs qui pensent obtenir, en demande ou en défense, la déchéance systématique des intérêts contractuels. Qu’en est-il exactement ?