L’appréciation de la disproportion des engagements de caution
Les dispositions de l’article L.341-4 du Code de la Consommation n’ont pas vocation à s’appliquer aux engagements de caution souscrits antérieurement à la loi du 1er août 2003.
Validité de la surenchère après réitération des enchères
En l’absence de disposition légale contraire, une surenchère peut être déposée après la vente sur réitération des enchères.
Disparition du droit de suite en cas de résolution de la vente du bien hypothéqué
L’effet rétroacrif qui s’attache à la résolution de la vente d’un bien anéantit les droits que le créancier hypothécaire avait pu constituer sur le bien
Preuve du respect de l’obligation d’information annuelle de la caution
C’est au créancier d’établir qu’il a expédié la lettre d’information de la caution et que le contenu de cette lettre satisfait aux exigences légales. La facturation des frais d’information et leur règlement ne constituent pas des éléments de preuve suffisants.
Les concours bancaires dans le cadre d’une procédure collective
Lorsque le débiteur fait l’objet d’une procédure collective, la responsabilité des créanciers pour concours abusifs ne peut être recherchée que dans un nombre limité de cas, énoncés par l’article L.650-1 du code de commerce.
Rejet d’une demande de report de l’adjudication par un débiteur surendetté
L’arrêt statuant dans les limites de l’appel qui confirme le refus du report de la remise de l’adjudication n’est pas susceptible de pourvoi en cassation
Le point de départ du délai de forclusion en cas de dépassement d’un découvert tacite
En cas de découvert en compte consenti tacitement, le délai biennal de forclusion court à compter du jour où la banque sollicite le paiement du solde ou clôt le compte
Prêt et nantissement d’un contrat d’assurance-vie : pas d’indivisibilité automatique des contrats.
En cas de nantissement d’un contrat d’assurance en garantie d’un prêt, il appartient au juge de vérifier si la commune intention des parties était de constituer un ensemble contractuel indivisible.
Absence de mise en garde de la banque en cas de placement non spéculatif.
Le banquier prestataire de services d’investissement n’est pas tenu d’un devoir de mise en garde à l’égard de son client, même non averti, s’il lui propose un placement ne présentant aucun caractère spéculatif.
Clause de variation automatique du TEG en fonction de l’évolution du taux de base décidée par l’établissement de crédit : obligation de mentionner le taux effectif appliqué sur les relevés reçus par les emprunteurs.
Lorsque le contrat de prêt contient une clause prévoyant une variation automatique du TEG en fonction de l’évolution du taux de base décidée par l’établissement de crédit qui ne constitue pas un indice objectif, le prêteur a l’obligation de faire figurer le taux effectif appliqué sur les relevés reçus par les emprunteurs.
L’engagement de caution signé par un illettré doit être fait par acte authentique
La personne physique qui ne se trouve pas en mesure de faire précéder sa signature des mentions manuscrites exigées par les articles L.341-2 et L.341-3 du Code de la Consommation destinées à assurer sa protection et son consentement éclairé, ne peut s’engager que par acte authentique en qualité de caution envers un créancier professionnel
L’insuffisance de la précision sur le durée de l’engagement de caution le rend nul
S’agissant d’un élément essentiel permettant à la caution de mesurer la portée exacte de son engagement, la durée de l’engagement de caution doit être précisé clairement sans qu’il soit nécessaire de se reporter aux clauses imprimées de l’acte