Incendie et force majeure exonératoire de responsabilité du preneur
Le preneur n’est pas responsable de l'incendie ayant pris naissance dans les locaux lorsqu’il est issu d’un acte criminel
Refus par le salarié d’une modification de son contrat de travail
Un motif non inhérent à la personne du salarié constitue un motif économique de licenciement.
La procédure de surendettement interrompt la prescription des voies d’exécution.
Le créancier ne peut interrompre la prescription en délivrant au débiteur un commandement aux fins de saisie vente.
Témoignages anonymes et droit de la défense
Le Juge ne peut fonder sa décision uniquement ou de manière déterminante sur des témoignages anonymes.
Liquidation judiciaire et responsabilité de la banque à l’égard du coemprunteur in bonis
L’établissement de crédit peut être responsable des manquements à son obligation de mise en garde du bénéficiaire du concours, coemprunteur in bonis, l’autre emprunteur étant pour sa part soumis à une procédure collective.
Une Cour d’appel est compétente pour liquider une astreinte
Le principe est désormais clair, une cour d’appel saisie d’un recours contre un jugement ayant prononcé une astreinte peut la liquider si le premier juge s’en était réservé le pouvoir.
Devoir d’information et de conseil du banquier : le cas des swaps de taux d’intérêt
Si le banquier prestataire de services d’investissement n’est pas, en cette seule qualité, tenu d’une obligation de conseil à l’égard de son client, il est tenu, lorsque, à la demande de celui-ci ou spontanément, il lui recommande un service ou un produit et lui prodigue ainsi un conseil, de le faire avec pertinence, prudence et loyauté, en s’enquérant de ses connaissances, de son expérience en matière d’investissement, ainsi que de sa situation financière et de ses objectifs, afin que l’instrument financier conseillé soit adapté.
La levée du secret bancaire
La levée du secret bancaire ne pourra être obtenue que dans un cadre de proportionnalité et du respect du droit de la preuve.
Détermination de la valeur ajoutée pour la CVAE
Le Conseil d’Etat précise les taxes déductibles
Vers une exonération totale de la plus-value de cession de la résidence principale par des non-résidents
L’article 150 U II 2° du CGI limite à 150 000 € l’exonération de la plus-value de cession de sa résidence principale par un non-résident. Ces dispositions ont déjà été jugées conformes à la Constitution le 27 octobre 2017. Les contribuables soutenaient cette fois qu’elles étaient contraires au droit de l’Union Européenne. Le Tribunal administratif juge que les dispositions de l’article 244 bis A II 1°, en ce qu’elles renvoient à l’article 150 U II 2° uniquement, sont contraires à l’article 63 du TFUE.