Derniers articles Banque / Crédit

Un cautionnement jugé valable si un tiers rédige la mention manuscrite ?

L’assistante de la caution qui rédige la mention manuscrite maintient la validité de l’acte de cautionnement. 

Jacques-Eric MARTINOT

Crédits non renouvelés : précisions sur la responsabilité de l’établissement de crédit

La décision d'un établissement de crédit de ne pas renouveler un concours revêt un caractère discrétionnaire. Le banquier n'est responsable du fait d'une décision de refus, que s'il est tenu par un engagement. Partant, le renouvellement de concours bancaires à durée déterminée, succédant à un concours à durée indéterminée auquel il a été mis fin avec préavis, n'est pas, à lui seul, de nature à caractériser l'existence d'une promesse de reconduction du crédit au-delà du terme.

Thomas LAILLER

La Banque n’est pas tenue de surveiller l’emploi des fonds par la mère du titulaire mineur du compte.

L’administrateur légal du mineur a le pouvoir de faire seul les actes d’administration du compte bancaire de ce dernier.

Jacques-Eric MARTINOT

La sinistrabilité géographique des prêts immobiliers vue par Vivaldi IMMO

La carte des enchères de Vivaldi IMMO permet une analyse géographique de la sinistrabilité des prêts immobiliers par l’étude des biens mis en vente aux enchères publiques depuis le 1 janvier 2016.

Jacques-Eric MARTINOT

Hameçonnage / Pishing : Mordre à l’hameçon en conscience libère la Banque de sa responsabilité

Le titulaire d’une carte bancaire peut voir sa responsabilité engagée s’il répond à un courriel l’invitant à transmettre ses données confidentielles de carte bancaire.

Jacques-Eric MARTINOT

Cession de créance Dailly : pas de restrictions contractuelles possibles

Ou comment le juge refuse toute limitation ou interdiction conventionnelle. La cession de créance professionnelle produit ses effets et est opposable aux tiers ainsi qu’au débiteur cédé, dans les conditions prévues par ces dispositions légales, auxquelles aucune autre condition ne peut être ajoutée dans le contrat générateur de la créance.

Thomas LAILLER

Responsabilité de la banque envers la caution pour défaut de mise en garde : l’article L.650-1 du Code de commerce n’est pas applicable

Les limitations de responsabilité prévues par l’article L.650-1 du Code de commerce, en faveur du banquier dispensateur de crédit en cas de procédure collective de l'emprunteur pour les préjudices résultant du crédit, ne s’appliquent pas à l’action de la caution pour manquement du banquier à son devoir de mise en garde.

Thomas LAILLER

Signification du jugement d’orientation : le délai d’appel à jour fixe court à compter de la signification et non la notification

Le délai d’appel ne court pas si le jugement d’orientation n’a pas été signifié tout en gardant à l’esprit que la signification ne conditionne pas la recevabilité de l’appel.

Jacques-Eric MARTINOT

Qualification de créancier professionnel : la créance doit être née de l’une des activités professionnelles, mais pas nécessairement l’activité principale.

La Cour de cassation vient élargir la notion de créancier professionnel défini par le Code de la consommation. 

Jacques-Eric MARTINOT

Publication du commandement de payer valant saisie ne vaut pas hypothèque.

L’hypothèque ne peut être prise que sous les formes autorisées par le Code civil, la publication du commandement ne pourra être assimilée à la prise d’une telle inscription.

Jacques-Eric MARTINOT

Saisie immobilière et déclaration de créance : tout créancier inscrit doit déclarer sa créance, peu important qu’elle ne soit pas exigible et que le décompte de sa créance ne soit pas actualisé au jour même de sa déclaration

La Cour de cassation estime ainsi que la lecture des articles L.331-2, R.322-7, R.322-12 et R.332-2 du Code des procédures civiles d’exécution ne révèlent à aucun moment l’obligation de justifier d’une créance exigible, et chiffrée avec exactitude au jour de la déclaration de créance (même si les textes évoquent tout de même « une créance actualisée »).

Thomas LAILLER

Saisie immobilière : une clause de médiation n’empêche pas d’introduire la procédure, lorsqu’elle est facultative

En l’absence de stipulation expresse, la clause d’un contrat de prêt prévoyant une médiation avant la présentation d’une demande en justice n’empêche pas l’introduction d’une procédure de saisie immobilière, et ce, même si la médiation est en cours. 

Thomas LAILLER