La créance postérieure de taxe foncière n’est pas née pour les besoins de la procédure
Une créance de taxe foncière née postérieurement à un jugement de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire n’est pas une créance « méritante », car n’étant pas née pour les besoins de la procédure, et ne bénéficie en conséquence pas du privilège des créanciers postérieurs.
Les sommes versées au liquidateur pour paiement du dividende de plan appartiennent encore au débiteur
Les sommes consignées entre les mains du liquidateur judiciaire, non encore distribuées aux créanciers dans le cadre du paiement des annuités du plan de continuation, ne sortent du patrimoine du débiteur qu’au jour du paiement aux créanciers.
Le bénéficiaire d’un contrat de VEFA bénéficie d’un avertissement personnel d’avoir à déclarer sa créance
Un contrat de VEFA est un contrat qui doit être publié à la conservation des hypothèques. Dès lors, le créancier, titulaire d’un contrat valablement publié, doit bénéficier de l’avertissement personnel d’avoir à déclarer sa créance, prévu par l’article L.622-24 du Code de Commerce.
La continuation du contrat en cours est sans effet sur l’obligation pour le créancier de revendiquer la propriété de son bien
ATTENTION DANGER ! Le délai de 3 mois à compter de la publication au BODACC du jugement d’ouverture s’impose au créancier, même si dans ce délai le débiteur a spontanément opté pour la continuation du contrat en cours.
Le bénéficiaire d’un contrat de VEFA bénéficie d’un avertissement personnel d’avoir à déclarer sa créance
Un contrat de VEFA est un contrat qui doit être publié à la conservation des hypothèques. Dès lors, le créancier, titulaire d’un contrat valablement publié, doit bénéficier de l’avertissement personnel d’avoir à déclarer sa créance, prévu par l’article L.622-24 du Code de Commerce.
Procédure collective : La Réforme déjà réformée
L’Ordonnance du 12 mars 2014 portant réforme de la prévention des difficultés des entreprises et des procédures collectives fait déjà l’objet de quelques modifications qui constituent certes pour partie, les corrections de malfaçons législatives, mais également quelques modifications importantes qui méritent l’attention.
Transmission au Conseil Constitutionnel de la QPC portée par VIVALDI AVOCATS
La Cour de Cassation a transmis au Conseil Constitutionnel la Question Prioritaire de Constitutionalité présentée par VIVALDI AVOCATS portant sur la saisine d’office du Tribunal de la faillite en matière de conversion d’une sauvegarde en redressement judiciaire.
Le bénéficiaire d’un contrat de VEFA bénéficie d’un avertissement personnel d’avoir à déclarer sa créance
Un contrat de VEFA est un contrat qui doit être publié à la conservation des hypothèques. Dès lors, le créancier, titulaire d’un contrat valablement publié, doit bénéficier de l’avertissement personnel d’avoir à déclarer sa créance, prévu par l’article L.622-24 du Code de Commerce.
Plan de cession : Qu’implique une faculté de substitution ?
Un offreur, dans le cadre d’un plan de cession, qui est déclaré cessionnaire avec faculté de substitution, est tenu d’exécuter le plan. En revanche, il n’est pas tenu de régler les prêts garantis par des sûretés transférés conformément aux dispositions de l’article L.642-12 Alinéa 3 du Code de Commerce.
Nouvelles précisions sur le contenu d’une contestation de créances
La lettre de contestation du mandataire doit contenir les motifs exacts de contestation et ne peut notamment porter que sur les montants existants au jour de l’ouverture de la procédure collective.
Vérification du passif : Comment piéger votre créancier en trois étapes ?
En alignant le régime applicable en matière d’absence de pouvoir juridictionnel du Juge-Commissaire, lors de la vérification des créances, sur le régime de l’incompétence, la Cour de Cassation rend une décision profondément défavorable aux créanciers, et ouvre aux plaideurs malins et à la pointe de l’actualité jurisprudentielle, un boulevard pour obtenir des rejets très importants de créances pourtant légitimes.
Constitutionalité du prononcé d’office de la liquidation judiciaire ou de la cessation partielle de l’activité en cours de période d’observation
Le Conseil Constitutionnel n’a pas fait droit à la question prioritaire de constitutionalité dont il était saisi relative à la conformité à la constitution de la saisine d’office, par le Tribunal, en cours de période d’observation d’un redressement judiciaire, d’une conversion en liquidation judiciaire ou d’une cessation partielle d’activité.