Les allocations pour télétravail restent exonérées
Source : site impôts.gouv.fr
Les contribuables percevant des traitements et salaires peuvent déduire de leurs revenus les frais qu’ils engagent dans le cadre de l’exercice de leur profession. La déduction s’opère normalement selon le mode forfaitaire par voie de déduction de 10%. Les contribuables peuvent toutefois, s’ils y ont intérêt, renoncer à cette déduction forfaitaire et demander la déduction de leurs frais réels.
Les frais professionnels sont les frais inhérents à la fonction ou à l’emploi c’est à dire ceux qui sont occasionnés directement par l’exercice de la profession dont les revenus sont imposables dans la catégorie des traitements et salaires, à l’exclusion des dépenses d’ordre privé ou qui résultent de simple convenance personnelle.
En cas de télétravail, certains employeurs versent à leurs salariés une allocation destinée à couvrir les frais générés par cette modalité de travail (abonnement internet, fournitures et impression papier…). Cette somme est exonérée.
Dans ce cas, les contribuables doivent bien vérifier que le montant correspondant n’est pas repris dans les sommes préremplies de la déclaration.
En contrepartie de l’exonération, aucun frais relatif au télétravail ne peut être déduit dans le cadre de la déduction des frais professionnels. Les autres frais professionnels (par exemple déplacement) restent déductibles.
Pour les salariés ayant télétravaillé mais n’ayant pas perçu d’allocation de la part de leur employeur, si l’abattement pour frais professionnel de 10% n’est pas suffisant, il est possible d’opter pour les frais réels et ainsi déduire les frais engendrés par le télétravail. La déduction ne peut excéder 2,5 € par jour de télétravail (13,75 € par semaine ; 55 € par mois ou 580€ par an).