Derniers articles Banque / Crédit

Quelques rappels sur le cautionnement donné par une personne morale

Il n’est pas rare qu’une personne morale soit caution d’un prêt bancaire ou d’une opération financière. Le formalisme, important pour le cautionnement, doit ici être mis en perspective avec les règles régissant la personne morale.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Gage sur comptes d’instruments financiers : nul besoin de notification quand une déclaration suffit

La constitution en gage d'un compte d'instruments financiers est réalisée, tant entre les parties qu'à l'égard de la personne morale émettrice et des tiers, par la seule déclaration de gage signée par le titulaire du compte.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Prescription biennale du Code de la consommation et qualification de l’emprunteur professionnel

Est censuré l’arrêt se bornant à retenir qu’un emprunteur, non inscrit au registre du commerce, ne peut être assimilé à un professionnel de sorte que le délai de prescription de deux ans prévu à l’article L. 137-2 du code de la consommation est applicable. Ces motifs sont insuffisants à caractériser que l’emprunteur avait agi à des fins étrangères à son activité professionnelle, fût-elle accessoire.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

L’avant-projet de réforme du droit des sûretés : les grandes lignes

A la demande du Garde des Sceaux, l'Association Henri Capitant a constitué une commission en vue d'élaborer un avant-projet de réforme du droit des sûretés, sous la présidence de Monsieur le Professeur Michel Grimaldi.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Cautionnement : le défaut d’information annuelle est imprescriptible

La prétention de la caution fondée sur son défaut d’information annuelle (article L. 313-22 du Code monétaire et financier), laquelle tend seulement au rejet de la demande en paiement des intérêts au taux contractuel formée par la banque créancière à son encontre, constitue un moyen de défense au fond, sur lequel la prescription est sans incidence.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Définition du crédit renouvelable : la Cour de cassation donne son avis

Ne constitue pas un crédit renouvelable un contrat permettant à un consommateur de souscrire plusieurs emprunts distincts dans le cadre d'un montant maximal, chaque prêt étant remboursable indépendamment et ayant un taux fixe spécifique.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Crédit lié : la banque commet une faute en débloquant les fonds sans vérifier la validité de la vente

En cas de crédit lié à une vente hors établissement, la banque qui verse les fonds sans vérifier la validité du bon de commande au regard des règles du Code de la consommation commet une faute la privant de la restitution du capital prêté.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Quid de la responsabilité du banquier lors de l’exécution d’un ordre de paiement ?

Sauf anomalie apparente, non alléguée en l’espèce, le prestataire de services de paiement n’est pas tenu de s’assurer de l’existence du mandat de prélèvement donné par le payeur au bénéficiaire, préalablement à l’exécution de l’ordre de prélèvement donné par celui-ci

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Action en nullité de la clause contractuelle d’intérêts et autorité de la chose jugée.

Une décision statuant sur la demande de mainlevée d’une mesure conservatoire a autorité de la chose jugée sur la demande incidente de déchéance des intérêts qui porte sur le fond du droit. 

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Saisie conservatoire : Proportionnalité et introduction de l’instance au fond.

Une saisie conservatoire disproportionnée pourra faire l’objet d’une mainlevée partielle ou d’une substitution à la mesure initialement prise de toute mesure propre à sauvegarder les intérêts des parties.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Cautionnement, proportionnalité de l’engagement et régime matrimonial séparatiste

La disproportion éventuelle de l’engagement d’une caution mariée sous le régime de la séparation des biens s’apprécie au regard de ses seuls biens et revenus personnels.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER

Saisie immobilière contre un débiteur en liquidation judiciaire et reprise de la procédure par le liquidateur judiciaire : le juge-commissaire doit être exhaustif

Lorsque le juge-commissaire autorise le liquidateur à reprendre la procédure de saisie immobilière suspendue par le jugement de liquidation judiciaire, il fixe, quel que soit le stade auquel la procédure de saisie immobilière a été arrêtée, la mise à prix, les modalités de la publicité et les modalités de visite du bien, de sorte que, saisie par l’effet dévolutif de l’appel, il incombe à la cour d’appel de compléter en ce sens l’ordonnance du juge-commissaire.

Thomas LAILLER Thomas LAILLER