Derniers articles Banque / Crédit

Codébiteurs solidaires d’un contrat de prêt, recours entre coobligés et répartition de la dette : illustration

Dans le cadre d’un prêt contracté solidairement par deux débiteurs, lorsque l’un des codébiteurs de cette dette solidaire a payé au-delà de sa part mais n’a pas remboursé l’intégralité du montant dû à l’établissement de crédit créancier, son coobligé, à l’encontre duquel un recours est exercé, ne peut être tenu que de sa propre part qui se constitue, alors, de la moitié de la somme versée par son codébiteur à laquelle se soustrait la moitié de la somme restant due au créancier.

Thomas LAILLER

Nullité du constat d’Huissier de justice réalisé en dehors du délai imparti par le Juge.

Le procès-verbal de l’Huissier réalisé en dehors du délai imparti par le juge devra être déclaré nul en cas de caducité de l’ordonnance qui a autorisé les opérations de constat.

Jacques-Eric MARTINOT

Rupture de crédit sans préavis en cas de comportement gravement répréhensible de l’emprunteur : la faute de la banque est indifférente

Même si elle a commis une faute en encaissant sans vérification des chèques détournés par son client, la banque peut se prévaloir du comportement de ce dernier pour rompre sans préavis les concours qu’elle lui a accordés.

Thomas LAILLER

Attention à la signification de l’ordonnance d’injonction de payer.

L’ordonnance d’injonction de payer doit impérativement être signifiée dans les 6 mois de sa date ou elle sera non avenue.

Jacques-Eric MARTINOT

Une sureté garantissant un prêt n’est pas automatiquement radiée avec l’annulation du prêt.

L'obligation de restituer inhérente à un contrat de prêt annulé demeurant tant que les parties n'ont pas été remises en l'état antérieure à la conclusion de leur convention annulée, l'hypothèque en considération de laquelle ce prêt a été consenti subsiste jusqu'à l'extinction de cette obligation.

Jacques-Eric MARTINOT

Déclaration Notariée d’Insaisissabilité (DNI) sur un immeuble indivis : le liquidateur judiciaire d’un indivisaire ne peut pas provoquer la licitation partage

Lorsqu’un bien commun a été déclaré insaisissable par un époux avant qu’il ne soit mis en liquidation judiciaire, le juge du divorce peut en ordonner le partage et la vente à la demande de l’autre époux, mais pas à la demande du liquidateur judiciaire.

Thomas LAILLER

Harmonisation et proportionnalité : Les nouvelles sanctions d’un TEG erroné.

L’ordonnance du 17 juillet 2019 prévoit tant une harmonisation qu’une proportionnalité des sanctions en matière de TEG.

Jacques-Eric MARTINOT

La caducité d’un accord de conciliation s’étend au cautionnement consenti à cette occasion

La caducité d’un accord de conciliation en raison de l’ouverture d’une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire s’étend au cautionnement consenti dans le cadre de l’accord en contrepartie d’une remise de dette.

Thomas LAILLER

Une sureté garantissant un prêt n’est pas automatiquement radiée avec l’annulation du prêt.

L'obligation de restituer inhérente à un contrat de prêt annulé demeurant tant que les parties n'ont pas été remises en l'état antérieure à la conclusion de leur convention annulée, l'hypothèque en considération de laquelle ce prêt a été consenti subsiste jusqu'à l'extinction de cette obligation.

Jacques-Eric MARTINOT

Devoir de mise en garde et SCI

Lorsque l’emprunteur est une société civile immobilière, seule celle-ci est créancière de l’obligation de mise en garde et non ses associés, même si ceux-ci sont tenus indéfiniment des dettes sociales, et que le caractère averti de cet emprunteur s’apprécie en la seule personne de son représentant légal et non en celle de ses associés.

Thomas LAILLER

Cautionnement et mention manuscrite : le débiteur garanti ne peut pas être désigné uniquement par une enseigne

La seule indication, dans la mention manuscrite d’un cautionnement consenti par une personne physique à un créancier professionnel, de l’enseigne sous laquelle exerce le débiteur garanti ne suffit pas à l’identifier.

Thomas LAILLER

Subordonner un paiement par prélèvement SEPA à une condition de domiciliation sur le territoire national s’oppose au règlement européen sur les virements et prélèvements en euros.

Une clause contractuelle prévoyant une domiciliation dans l’état membre lieu du siège de l’activité commerciale du créancier est contraire au règlement précité.

Jacques-Eric MARTINOT