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Appréciation de l’intérêt à agir des associations en droit de l’urbanisme

Par une décision du 20 octobre 2017, le Conseil d’État précise que l’appréciation de l’intérêt à agir d’une association sollicitant l’annulation d’un permis de construire peut être caractérisée au regard du projet de construction, du nombre de constructions autorisées, de leur implantation et du cadre de vie des habitants.

Harald MIQUET

Voile islamique : dernière Jurisprudence de la Cour de Cassation après avis de la CJUE.

Le règlement intérieur peut prévoir une clause de neutralité pour les salariés en contact avec la clientèle.

Christine MARTIN

HLM : Actions en répétition des sommes indues et point de départ de la prescription

L’action en répétition des charges indûment perçues par le bailleur se prescrit par 3 ans à compter du jour où le titulaire du droit a connu ou aurait dû connaître les faits lui permettant de l’exercer. Ce jour est celui de la régularisation des charges, qui seule permet au preneur de déterminer l’existence d’un indu, et non celui du versement de la provision.

Delphine VISSOL

Restructurations et transfert des déficits sur agrément

Le Conseil d’Etat précise l’appréciation de critère relatif à l’activité à l’origine des déficits

Caroline DEVE

Le vendeur professionnel de menuiseries doit vérifier la conformité du choix de son client au règlement de copropriété

Il appartient au vendeur professionnel de menuiseries extérieures acquises par un copropriétaire profane de le conseiller et de le renseigner, notamment sur la conformité de son choix au règlement de copropriété. Il incombe au créancier de cette obligation de rapporter la preuve de l'exécution de cette obligation.

Delphine VISSOL

Résiliation judiciaire du bail pour manquement grave et répété à l’obligation de jouissance paisible

Le locataire s'oblige à user paisiblement des locaux loués suivant la destination qui leur a été donnée par le contrat de location. Tout abus de jouissance est dès lors susceptible d'entraîner la résiliation judiciaire du bail, si le bailleur démontre que la faute reprochée au locataire est suffisamment grave.

Delphine VISSOL

Rupture brutale d’une relation commerciale intra UE

La juridiction compétente pour trancher le litige : après le revirement partiel de la Chambre Commerciale de la Cour de Cassation, le casse-tête continue pour trouver la bonne juridiction.

Laurent Turon

Crédits non renouvelés : les règles de la rupture brutale d’une relation commerciale établie ne s’appliquent pas

La décision d'un établissement de crédit de ne pas renouveler un concours revêt un caractère discrétionnaire. Le banquier n'est responsable du fait d'une décision de refus, que s'il est tenu par un engagement. Partant, les dispositions de l'article L. 442-6, I, 5° du code de commerce relatives à la responsabilité encourue pour rupture brutale d'une relation commerciale établie ne s'appliquent pas à la rupture ou au non-renouvellement de crédits consentis par un établissement de crédit à une entreprise, opérations exclusivement régies par les dispositions du Code monétaire et financier.

Thomas LAILLER