Exécution du jugement non exécutoire par la péremption de l’appel
La décision constatant la péremption de l'instance d'appel confère au jugement non exécutoire force de chose jugée et force exécutoire à la condition d'être revêtue de l'autorité de la chose jugée.
Responsabilité du banquier : tous les dommages causés par ses préposés sont indemnisables
L'indemnisation de la victime des agissements d'un employé de banque doit être intégrale, en ce compris le préjudice moral, peu importe la gravité de la faute de la victime.
Le délai de prescription du « cautionnement hypothécaire » est trentenaire
L'affectation d'un bien immobilier en garantie de la dette d'autrui a la nature d'une sûreté réelle, qui se voit appliquer le délai de prescription trentenaire des actions réelles immobilières.
Clôture sans préavis du compte ouvert via le « droit au compte » : illustration
En matière de clôture d’un compte ouvert à l’aide de la procédure du droit au compte, constitue une utilisation délibérée du compte, au sens de l’article L. 312-1, IV, 1° du Code monétaire et financier, le fait, pour son titulaire, d’en communiquer les coordonnées à un cocontractant afin qu’il effectue un paiement par virement sur ce compte.
Déclaration de créance, relevé de forclusion et omission de la liste des créanciers
La Cour de cassation confirme sa jurisprudence antérieure à 2014 selon laquelle le créancier omis volontairement par le débiteur sur la liste des créances doit être relevé de forclusion sans autre preuve à fournir. La règle s'applique également lorsqu'aucune liste n'a été remise.
Signification de quitter les lieux à la personne expulsée, non à l’occupant de son chef.
Le commandement d’avoir à quitter les lieux doit être signifiée à la personne visée par l’expulsion et pas nécessairement à l’occupant de son chef.
Epoux communs en bien et privilège de prêteur de deniers
Si le bien objet du privilège de prêteur de deniers est commun, le consentement à l’emprunt des deux époux est nécessaire pour grever valablement le bien.
Déchéance du terme et mise en demeure préalable : une clause abusive ?
La déchéance du terme d’un contrat immobilier sans mise en demeure préalable est soumise à un renvoi préjudiciel sur la notion de clause abusive permettant une harmonisation de la notion à venir.
Cautionnement : un seul original suffit pour sa validité
Le cautionnement étant un contrat unilatéral, un seul original est requis, de sorte que la mention manuscrite complète de la caution ne doit figurer que sur l’exemplaire original détenu par le créancier.
Cautionnement : Acte original et nullité en cas d’erreur sur les mentions obligatoires.
L’acte de cautionnement est un acte unilatéral n’emportant pas la règle du double original de de sorte que l’irrégularité présente sur un seul des deux originaux n’emporte pas la nullité de l’acte
Divisibilité de la clause de déchéance du terme
La divisibilité d’une clause de déchéance du terme permet la suppression des mentions la rendant abusive sans affecter sa substance.
Impossibilité de poursuite d’une action par le commissaire à l’exécution du plan si le mandataire n’a pas été appelé à la procédure.
Le commissaire à l'exécution du plan ne peut poursuivre ni une action exercée par le débiteur avant l'ouverture de sa procédure collective ni une action exercée durant la période d'observation, à laquelle le mandataire judiciaire n'avait pas à être appelé.

