Jacques-Eric MARTINOT

Jacques-Eric MARTINOT

Avocat
Suivre
399 Articles

Prescription de l’action du bénéficiaire d’un billet à ordre en procédure collective

La déclaration de créance née d’un billet à ordre à la procédure collective du souscripteur interrompt la prescription à l’égard de l’avaliste.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Mise à jour de la procédure de surendettement

La date du 30 janvier 2023 marque la publication de la circulaire du 17 janvier 2023 au bulletin officiel prenant ainsi la suite de la circulaire du 1er avril 2021 afin de tenir compte des modifications législatives intervenues en février 2022.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Compétence du Juge de l’exécution pour constater l’extinction de la créance

Le Juge de l’exécution est compétent pour connaitre des contestations d’une mesure d’exécution forcée à raison de l’extinction de la créance pour une cause postérieure à la décision fondant la mesure.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Titre exécutoire : Conditions et délai de la requête en omission de statuer.

En application des articles 463 et 464 du code de procédure civile, la demande tendant à faire rectifier la décision par laquelle le juge s'est prononcé sur des choses non demandées ou a accordé plus qu'il n'a été demandé, doit être présentée un an au plus tard après que la décision est passée en force de chose jugée ou, en cas de pourvoi en cassation de ce chef, à compter de l'arrêt d'irrecevabilité. Cependant, la force de chose jugée attachée à une décision judiciaire dès son prononcé ne peut avoir pour effet de priver une partie d'un droit tant que cette décision ne lui a pas été notifiée. Se trouve, dès lors, légalement justifié l'arrêt qui constate que, compte tenu de la date à laquelle la décision dont il est demandé rectification a été signifiée à une partie, celle-ci disposait d'un délai de neuf mois pour agir en rectification de la décision et disposait donc d'un recours effectif 

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Saisie immobilière : Autorité de la chose jugée du jugement d’orientation

Lorsque les fins de non-recevoir soulevées à l'occasion d'une procédure de saisie immobilière ont été déclarées irrecevables sur le fondement de l'article R. 311-5 du code des procédures civiles d'exécution, cette irrecevabilité ne fait pas obstacle à ce que les mêmes fins de non-recevoir soient invoquées dans le cadre d'une autre instance Source : Cass.Civ.2., n°21-10590, n°1283 B Un établissement bancaire intente une saisie immobilière à l’encontre d’un débiteur caution d’un prêt hypothécaire notarié. La caution contestera la qualité à agir de l’établissement bancaire mais se verra déclaré irrecevable en sa demande et validera la procédure de saisie immobilière. N’ayant pas recouvré l’intégralité de sa créance à l’issue de la procédure de saisie immobilière, le créancier fera procédé par commissaire de justice à une saisie attribution. A nouveau, le débiteur contestera la qualité à agir de son créancier. Il sollicite alors l’extinction de son cautionnement. La Cour d’appel saisi du litige rappellera les précédentes décisions et sur ce fondement, déclare irrecevable l’argumentaire invoqué au regard de l’autorité de la chose jugée. Un pourvoi est alors formé. La Haute Cour rappelle…

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Pour consentir au paiement, il faut consentir au montant !

Si le payeur entame une procédure de paiement en donnant l’ordre à un service de paiement, celle-ci sera réputée autorisée à la seule condition que le payeur a également consenti au montant.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

L’absence d’autonomie de la mesure de séquestre des fonds objet d’une saisie conservatoire

La consignation des sommes saisies à titre conservatoire n’est pas une mesure autonome de sorte qu’elle ne résiste pas à l’arrêt et l’interruption des poursuites individuelles imposés par l’ouverture d’une procédure collective.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Devoir de mise en garde et restructuration de crédit

La restructuration de crédit n’entraine pas la création d’un endettement nouveau dispensant alors la banque de son devoir de mise en garde.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Cautionnement et bénéfice de subrogation

L’abstention du créancier dans la réalisation d’un droit de gage sur un compte titre à date de défaillance du débiteur principal peut être fautive et permettre à la caution de se prévaloir du bénéfice de subrogation.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Caution et procédure collective : Le délai de prescription

L’arrêt commenté nous pousse à nous interroger sur les délais de procédure touchant la garantie pouvant être actionnée par un créancier dans le cadre des procédures collectives.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Commandement de payer et mise en demeure, deux actes distincts

Le commandement de payer valant saisie annulé ne peut ne aucun cas valoir mise en demeure.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT

Audience d’orientation, compétence du JEX et action en responsabilité contre le créancier

Un débiteur saisi ne peut se voir opposer l’autorité de la chose jugée suite à une procédure de saisie immobilière, le Juge de l’exécution étant incompétent pour connaitre de cette demande. Il n’appartient alors pas à ce juge de se prononcer sur une demande de condamnation à des dommages-intérêts portée sur un fondement différent de la mesure de saisie.

Jacques-Eric MARTINOT Jacques-Eric MARTINOT