Délit d’entrave
Deux mises à pied conservatoire ne peuvent caractériser un délit d’entrave.
Validité et opposabilité d’une option pour la SARL de famille
Le Conseil d’Etat est intransigeant sur les formes prescrites par le CGI
Bail d’habitation, décès du locataire et restitution des lieux
L’héritier, sommé d’opter, est censé avoir accepté la succession faute de réponse dans le délai légal de deux mois et est redevable d’une indemnité d’occupation pour restitution tardive des lieux
Des agissements répétés sur une période de moins d’un mois peuvent-ils suffire à caractériser un harcèlement moral ?
« La double circonstance que les faits invoqués par l’intéressé se sont déroulés sur une période de moins d’un mois et que le différend était déjà né avec son employeur était inopérant au regard de la définition légale du harcèlement moral.»
Motifs d’annulation d’une assemblée générale
Une assemblée générale ne saurait être annulée au seul motif d’un défaut de signature du procès verbal.
Motifs de déplafonnement du loyer du bail renouvelé.
Le loyer de renouvellement des baux de locaux à usage de bureau est fixé à la valeur locative lorsque cette destination contractuelle est exclusive. Si tel n’est pas le cas, la création d’une zone franche peut également justifier le déplafonnement du loyer.
L’effet suspensif du recours contre une dérogation préfectorale au repos dominical est contraire à la Constitution.
De tels recours ne sont donc plus suspensifs depuis le 5 avril 2014
Copropriété et commerces
Ce n’est qu’à l’unanimité, que les copropriétaires peuvent décider, en assemblée générale, d’ajouter à la liste des commerces interdits aux termes du règlement de copropriété, d’autres commerces
Quel avenir pour les ruptures conventionnelles ?
La transaction conclue entre le salarié et l’employeur qui a pour objet de régler un différend relatif non pas à l’exécution du contrat de travail mais à sa rupture, est nulle.
Obligations du créancier et engagement manifestement disproportionné de la caution
Attention : évolution de la jurisprudence ! La cour de cassation juge qu'il appartient au banquier de prouver que l'engagement de caution n'est pas disproportionné au moment ou il en sollicite l'exécution dés lors que la caution établie qu'au moment ou elle s'est engagée celui ci était disproportionné.